Une des conséquences de la crise immobilière aux États Unis est le retour au centre urbain de la population. En effet, une nouvelle discipline appelée "new urbanism" prend progressivement ses marques dans le paysage américain.
Ce mouvement apparu vers les années 1990 a réellement explosé avec la crise des années 2008. Depuis, les projets qui visent à rendre la banlieue plus humaine se multiplient partout à travers le pays. Car, c'est de ça qu'il s'agit en premier. Le "new urbanism" a pour vacation de rendre les lieux d'habitations plus conviviaux et à échelle plus humaine. Notamment par la création de commerces aux alentour d'une rue commerçante à caractère humaine. Les habitations autrefois éparpillées et encerclés de gazons sont désormais regroupés au alentour d'une place conviviale où les gens peuvent se rencontrer, discuter et s'amuser à toute aise.
La banlieue tentaculaire essaie de devenir attirante de nouveau par l'ajout de cette nouvelle touche de "new urbanism". En effet, partout aux États Unis, la banlieue typique a perdue de sa gloire. Avec la hausse du pétrole notamment, les américains ont trouvés de plus en plus difficiles de s'établir en banlieue. Aussi. La croissance effrénée de celle-ci à créé une situation de plus en plus invivable pour leurs habitants. Il n'est pas rare pour un américain de passer plus de 2 heures dans les déplacements maison travail. De plus en plus, pour accéder à une maison moins chère que la normale, les constructeurs ont construit toujours plus loin afin de satisfaire l'appétit immobilier des consommateurs. Le résultat est plus ou moins mitigé après ces années de croissances folles.
Le prix du pétrole, qui est loin de celui qu'on connaît en Europe, a presque affligé le coup fatal pour l'agrandissement des banlieues toujours plus loin. Le "new urbanism" a contre carré le mouvement en proposant la réorganisation de certaines banlieues délaissėes en proposant une forme d'habitat proche des villages. En copiant le style des villages anglais d'autant, les constructeurs désirent rendre la banlieue plus proche de ces habitants et surtout à dimension raisonnable. Bien sûre, la voiture est toujours de mise dans ce type d'habitat mais les distances se révèlent être moins impraticables à pied. Car, c'est bien cela toute la problématique. Pouvoir,se déplacer sans dépendre essentiellement de la voiture pour tout. En transformant des strips en "main street" entouré de logements accueillants, proches l'un de l'autre dans un style vieille Angleterre, l'Amérique désire retrouver un peu plus de contacts en bas de chez soi, bien que toujours artificiel, ces lieux de vie semble dessiner le futur des États Unis.
La banlieue originale serait elle morte ?
pour en savoir plus, je conseille l'excellent livre qui questionne le devenir des banlieues en Amérique face aux problématiques nouvelles. Une des pistes évoquées le plus souvent semble être le "new urbanism" qui finalise le questionnement ultime en trame de fond:
aussi, l'historique de la banlieue américaine, un de mes thèmes favoris, est brièvement reprise dans un de mes postes.
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